Suite à l’anecdote que je vous ai relatée récemment, et à la lumière de ce qui se passe dans le monde (Canada, Allemagne, Serbie, etc.) en matière de contestation des consignes covid, je suis convaincue que pour mettre fin au «port obligatoire du masque facial», la solution consiste soit à ne pas en porter du tout, soit à le porter le moins possible. Voici une autre anecdote sur mon expérience de circuler sans masque dans les transports franciliens.
Lundi dernier (10 août), je suis allée à Paris. J’avais besoin de visiter cette boutique-épicerie indienne que je fréquence depuis plus de 20 ans et qui se trouve au passage Brady (entre les métros Strasbourg Saint-Denis et Réaumur Sébastopol). Donc je me dirige à la gare de Choisy-le-Roi. Je ne porte pas de masque facial (il est dans ma poche et personne ne le sait).
Sur place il n’y a aucun agent de sûreté et, en fait, il y a fort peu de monde puisque c’est le mois d’août et que les gens sont en vacances. Donc, je passe la barrière et me dirige vers les quais. J’attends mon train, il arrive, je monte à bord et j’arrive à la gare d’Austerlitz ― à cause des travaux Castor (ils s’appelaient comme ça il y a quelques années, je pense que c’est encore le cas), je ne peux pas aller à Saint-Michel qui est la meilleure connexion pour moi ; donc, je descends à Austerlitz et prend la direction Bobigny. Je tombe sur un groupe d’agents de la RATP, mais ce ne sont pas des agents de sûreté. Un homme du groupe me regarde médusé car je semble être la seule à ne pas porter de masque. Il semble hésiter, puis laisse tomber… après tout, ce n’est pas son boulot de faire la chasse aux non-masqués, c’est le rôle de la sûreté. Or, il n’y a aucun agent de sûreté à ce moment-là. Donc, je me dirige vers les quais de la Ligne 5, direction Bobigny. Je prends le métro et arrive à République. Je décide de descendre à République et de marcher la courte distance jusqu’au passage Brady.
Je fais ce que j’ai à faire là et j’en profite pour aller à la Poste (il y un bureau de Poste non loin de l’autre côté de la rue). Puis, c’est le moment de rentrer, et je me trompe en allant vers la bouche de métro Strasbourg Saint-Denis, mais je le fais par habitude. Aussitôt que je suis descendue, je suis stoppée par un agent de la sûreté de la RATP qui s’enquiert cordialement (je le souligne car je crois savoir que ce n’est pas toujours le cas et, d’ailleurs, le reste de l’anecdote le prouvera) de ma possession d’un masque. Je réponds aussi courtoisement que je n’en porte pas et sors un document (voir en fin d’article) de mon sac à main en lui demandant de le lire afin de comprendre pourquoi je n’en porte pas car c’est illégal d’en porter un. Il est surpris, mais l’accepte et commence à le lire. Sur ce, un autre agent qui avait tout suivi (ils étaient quatre en tout) fonce sur moi en vociférant :
― «Madame, le port du masque est obligatoire», je demande :
― «Vous êtes le chef ?» Il dit que oui et continue :
― «Vous devez porter un masque, c’est la consigne, c’est obligatoire.» Je réponds :
― «Non, au contraire, ça ne l’est pas. C’est contre la loi de 2010, tenez lisez ça (je sors un autre document de mon sac) et vous verrez par vous même…», mais je n’ai pas le temps de finir mon argument qu’il m’interrompt pour dire, toujours en vociférant :
― «Vous êtes ici dans l’enceinte d’une société privée, soit vous mettez le masque et vous voyagez, soit vous ne pourrez pas voyager et vous sortez d’ici»…
Il y a va fort, le gars : il m’engueule, il refuse d’écouter mes arguments et il est prêt à me foutre dehors du métro. Je lui réponds :
― «Vous avez raison sur un point : il s’agit bien d’une société privée. Mais je suis un être humain vivant, j’ai des droits naturels et imprescriptibles et je réserve mes droits.»
En entendant je réserve mes droits, il fait la grimace et je devine qu’il ne comprends de quoi il s’agit… La suite de l’histoire démontrera qu’il ne comprend pas grand-chose non plus… Il reprend :
― «Quand vous voyagez avec la RATP, cela signifie que vous acceptez toutes les consignes et c’est la consigne de porter le masque», je réponds :
― «Non, cela ne signifie pas que j’accepte toutes les consignes de cette société car je viens de vous dire que je réserve mes droits».
Réserver ses droits signifie, quand on a affaire à des sociétés, que si une clause d’un contrat quelconque est en contradiction avec un droit de l’être humain, c’est la clause qui saute, pas le droit… mais il continue :
― «Si vous voulez voyager, vous acceptez toutes les consignes !», mais j’insiste :
― «Non, je n’ai pas l’obligation d’accepter toutes les consignes de cette société puisque je réserve mes droits et que ma présence dans les transports est légitime étant donné que j’ai payé pour voyager. Je ne paie pas pour autre chose que pour voyager.»
Je fais remarquer que chaque fois que cet homme s’est adressé à moi, il vociférait (j’abrège, évidemment, la conversation pour que ce soit plus clair à l’écrit, en donnant les points importants). Je lui tends à nouveau un exemplaire de mon document qu’il a refusé plus tôt en lui disant que la loi figure sur ce document et qu’il est aisé de comprendre qu’il ne peut y avoir «d’obligation du port du masque facial» surtout venant d’une société commerciale privée. Il refuse à nouveau et me réponds outré :
― «Ce n’est pas un commerce !»… et là, les bras m’en tombent ! Le gars vient de me dire que je suis «dans l’enceinte d’une société privée» mais il estime qu’il ne s’agit pas de commerce… À quoi servent les sociétés privées si ce n’est à faire du commerce ? Donc je lui dis :
― «Bien sûr que c’est un commerce ! On paie pour les transports, donc c’est un commerce !» Il insiste que non et continue de s’agiter nerveusement. Physiquement, il se tient à environ 50 cm de moi. Donc, je lui demande :
― «Pourquoi êtes-vous excité comme ça ?» et me retournant vers son collègue du tout début (celui qui m’a abordée cordialement) je demande : «Il est comme ça tout le temps ?». L’homme se garde bien de répondre car il s’agit de son chef.
Il y a deux choses qui sont très surprenantes et qui résultent du lavage de cerveau que nous subissons depuis trop longtemps : 1) les gens ont oublié qu’ils ont des droits naturels et imprescriptibles et se prennent, eux-mêmes, pour les pions des entreprises ou des politiciens ; 2) peu de gens comprennent ce que signifie «réserver ses droits»…
Le chef répond : ― «C’est parce que vous êtes de mauvaise foi !» Là encore, les bras m’en tombent…
Je suis en train d’expliquer à ce gars que j’ai des droits imprescriptibles, que je les réserve et qu’il s’agit de commerce… et il appelle cela de la «mauvaise foi» !!! Donc, tout en ayant conscience qu’il va falloir abréger cet échange dans la mesure où le gars arrive à peine à se maîtriser (même si je constate qu’il fait des efforts dans ce sens), je lui dis :
― «Je n’ai fait que vous expliquer mes droits et je tenais à vous faire comprendre que le port du masque est illégal ; il n’y a là aucune mauvaise foi de ma part… Je comprends que je ne pourrai pas voyager par ce métro, mais qu’à cela ne tienne : je suis venue à Paris par les transports publics et je repartirai par ces mêmes transports même s’il faut que j’aille les prendre ailleurs» et sur ce je quitte le métro. À ma surprise, il me suit pour voir si je sors effectivement du complexe. C’est le cas, je suis sortie… en lui disant trois fois de suite «on paie pour les transports, c’est donc un commerce» de façon à ce que cela filtre à travers l’épaisseur de son crâne… Il ne répond pas.
Je déambule un peu dans Paris. Cela faisait quelques temps que je n’y étais pas allée. Je décide de flâner dans les rues. Je choisis les petites rues, certaines sont pavées, c’est agréable… et je réfléchis sur ce qui viens de se passer. Les gens ne connaissent rien. C’est pareil dans la police, il y a trop d’ignares dans ces organismes ; c’est certainement voulu. Vous essayez d’informer les gens et ils refusent de savoir, ils préfèrent «exécuter les ordres» aveuglément. Comme dit Mark Passio : «ce sont ceux qui exécutent les ordres qui maintiennent le système d’esclavage en place.»
Finalement, j’arrive à Hôtel de Ville et décide de prendre ce métro. Je mets mon masque sous mon menton et descends dans le métro. Pas d’agents de sûreté, personne pour tenter de me contraindre. Je me dirige vers Gare de Lyon puis vers Bibliothèque François-Mitterrand où je prends le train. Je rentre chez moi sans problème et sans masque sur mon nez et ma bouche.
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Je réfute le fait que l’infrastructure des transports franciliens appartiendrait à la RATP car les transports sont un service public qui a été payé par les Français. Cette infrastructure est la propriété du peuple français. Si elle a été vendue à la RATP, cette vente est illégale car elle est contraire à la Constitution. En outre, la RATP ne peut légitiment prendre en otage les services publics de transports pour imposer aux passagers un acte médical ― le port du masque est un acte médical qui ne relève pas de la compétence des transports publics.
D’autre part, comme je l’ai dit, ce n’est pas parce que nous traitons avec des sociétés privées que nous aurions l’obligation d’accepter tout leur règlement ni de nous soumettre en piétinant nos propres droits, ce qu’elles nous engagent régulièrement à faire car c’est dans leur intérêt. Nous réservons nos droits et nous devons le dire et l’écrire (nous devons le faire savoir) parce que la PRÉSOMPTION est que nous «sommes» des «personnes» et les personnes n’ont pas de droits, seuls les êtres humains vivants (et les autres créatures vivantes du Créateur Primordial) en ont. C’est pour cela qu’il est crucial de réserver ses droits et de le faire savoir.
Quand je suis dans les transports franciliens, je n’ai pas l’impression d’être CHEZ la RATP ni CHEZ Anne Hidalgo (quand je suis à Paris), je suis CHEZ les FRANÇAIS, donc chez moi. La RATP ne fait que gérer les transports, les transports ne lui appartiennent pas. Si d’aventure c’était le cas, alors c’est une fraude car c’est interdit par la Constitution. La vente des transports publics est inconstitutionnelle.
Mon document recto-verso :
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