L’EXPLICATION LA PLUS SUCCINCTE DU PROBLÈME BANCAIRE

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Anna Von Reitz

Par Anna Von Reitz

Soyez conscients que toutes les banques sont en faillite par conception et par définition. Ceci est dû au système de réserves fractionnaires qui est pratiqué et autorisé.

Le système de réserves fractionnaires est un nom fantaisiste pour “chèques en bois” qui consiste à faire plus de chèques qu’il n’y a d’actifs pour les couvrir. Les banques sont autorisées à octroyer 7 à 10 fois plus de crédit qu’elles ne détiennent d’actifs, et les actifs qu’elles détiennent appartiennent aux déposants. Les banques ne prennent donc aucun risque dans ce jeu de dupes. Elles sont en faillite par définition dès le départ. Le crédit qu’elles accordent ne leur appartient pas : c’est le vôtre. Elles font des chèques sur la base de vos avoirs et se créditent elles-mêmes par opération de chèques sans provisions. Mais comme elles tiennent une comptabilité, elles s’en sortent en ne saisissant que les chiffres qu’elles décident de saisir.

La faillite est un modèle commercial breveté nécessaire à la poursuite de cette fraude, sinon, les responsables de cette situation auraient à en rendre des comptes. Mais tant que les banques pourront revendiquer la protection contre la faillite et ne rien risquer que les avoirs de leurs déposants, elles n’auront aucune raison d’arrêter.

Toutes les banques que vous connaissez — “banques centrales” et “banques commerciales” — sont en faillite. Lorsqu’elles annoncent des “prêts immobiliers”, elles vous sollicitent pour que vous leur prêtiez votre propriété1 en tant qu’actif, un dépôt grâce auquel elles peuvent emprunter. Elles prennent donc votre propriété comme dépôt égal à sa valeur marchande. Puis, elles utilisent votre actif pour étendre de sept à dix fois le montant du prêt en tant que nouveau crédit aux autres victimes. Elles vous rendent le montant du prétendu “prêt immobilier” et vous pensez qu’elles vous ont prêté de l’argent, bien que tout ce que vous avez reçu soit un chèque — un instrument de transfert — transférant des « unités de compte ». Les unités de compte ne sont pas de l’argent réel d’aucune sorte. Ce ne sont que des chiffres arbitraires saisis dans un registre2. Les banques prennent également une “garantie” sur votre propriété, comme si elles avaient pris un risque, et vous obligent à faire des paiements mensuels pour rembourser LEUR soi-disant prêt pendant qu’elles empochent la différence — six à neuf fois la valeur du faux chèque qu’elles ont signé pour votre crédit — en plus des intérêts, bien sûr.

Voici mon extrait préféré de Godfrey Bloom, euro-député britannique, sur ce sujet. En deux minutes, son discours “ennuyeux” prononcé fidèlement depuis des années expose tout le stratagème :

Le Parlement ne fait rien à ce sujet. Le Congrès ne fait rien à ce sujet. Tant que la protection conte la faillite ne sera pas refusée et que les auteurs de ce crime ne seront pas emprisonnés, rien ne pourra être fait à ce sujet car personne n’en est tenu pour responsable.

Si vous êtes en colère et outré, vous avez raison. Vous devriez soutenir Godfrey Bloom et moi-même et tous ceux qui en ont marre de cette criminalité abjecte.

Un ami m’a récemment envoyé un beau résumé de jurisprudence démontrant le fait qu’aucune banque nationale ne peut octroyer de crédit :

«Il ne fait aucun doute que la loi stipule qu’une banque nationale ne peut prêter son crédit ou devenir avaliseur pour un logement.» (Banque nationale de commerce contre Atkinson, 55 Fed Rep. 465)

«Une banque nationale n’a pas le pouvoir de prêter son crédit.» (Farmers & Miners Bank contre Bluefield National Bank, 11 F2d 83, 271 US 669)

«Il est interdit aux associations bancaires de prêter du crédit.» (St. Louis Savings Bank vs Parmalee 95 U. S. 557)

«Les banques nationales peuvent prêter leur argent mais pas leur crédit.» (Norton Grocery vs. Peoples National Bank, 144 SE 501, 151 Va. 195)

Ainsi, lorsque vous entrez dans une “banque nationale”, sachez qu’elle n’a pas la capacité de vous prêter du crédit sauf si : (1) elle opère avec de l’argent réel, ce qu’aucune d’entre elles ne fait ; ou (2) elle collabore avec les “banques centrales” pour accélérer le stratagème de fraude au crédit décrit ci-dessus.

Comment appelleriez-vous une organisation qui prête du crédit sur la base d’actifs appartenant à des tiers pour ensuite faire payer le propriétaire réel des actifs pour l’utilisation de son propre crédit, avec en plus des intérêts ? Godfrey Bloom et moi appellerions une telle organisation un syndicat du crime. La plupart des gens appellent ça une “banque centrale”…

Source : Anna von Reitz http://annavonreitz.com/succinctexplanation.pdf

Traduit par Sylvie Buisson (13 septembre 2019).


Les Notes de BibiCabaya :

1 Qui, techniquement, n’est même pas encore à vous !

2 Des chiffres sur un écran d’ordinateur.

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