Ces gens vivent sur un petit nuage, loin, loin des réalités de ce monde…
Comme je l’ai suggéré dans mon message Destitution du président suite au visionnage de la vidéo de François ASSELINEAU, président du parti UPR, j’ai contacté mon député hier soir vers 22H30. Il m’a promptement répondu, vers minuit, ce que je salue car la réciprocité et le temps alloué à cette réciprocité sont importants. J’ai trouvé et lu sa réponse ce matin avant de me mettre aux nouvelles s’agissant de cette affaire dont tout le monde parle et qui agite la classe politique comme le peuple : l’affaire Benalla.
À la lecture de la réponse de ce député, il est clair qu’il considère que les institutions de la République fonctionnent normalement !!! Ces gens-là DORMENT DEBOUT !!! Ce sont des zombies !… Comment un député peut-il déclaré que le déclenchement de l’article 68 (destitution du président) serait une «atteinte à nos INSTITUTIONS et au président de la République» alors que les institutions de ladite république sont PURULENTES, NAUSÉABONDES et MORTIFÈRES ?
Exemples :
- Les crimes et délits récurrents des parlementaires par Philippe Pascot, auteur de Pilleurs d’État ;
- Les crimes et délits récurrents du système judiciaire par Hubert van den Torren, victime de la mafia judiciaire (il n’est pas le seul, loin s’en faut !) ;
- La trahison des présidents Pompidou, Giscard d’Estaing, Mitterrand, Chirac, Sarközy, Hollande, Macron — tous vendus à la famille Rothschild, mafia khazare — qui cause l’appauvrissement et la dépossession inéluctables du PEUPLE SOUVERAIN de France !
Pourtant, selon “mon” député, tout va bien, rien à signaler et, surtout, aucune raison de tenter de destituer le minable qui est au pouvoir ! Il faut dire que pour ce député, comme pour tous les autres, à de rares (trop rares) exceptions près, TOUT VA POUR LE MIEUX DANS LE MEILLEUR DES MONDES ! Surtout si l’on considère que les caisses publiques leur sont ouvertes toute l’année et que c’est pour eux open bar !
Voici les courriels que nous avons échangés lui et moi depuis hier :
Premier contact :
Le 26 juil. 2018 à 22:33, Sylvie Buisson <xxxxx@xxxxx> a écrit :
Objet : INITIATIVE DE DÉCLENCHEMENT DE L’ARTICLE 68 DE LA CONSTITUTION
Monsieur Mbaye,
Je suis entièrement d’accord avec les arguments de François Asselineau du parti UPR (dont je ne suis pas membre), et vous demande de considérer vous joindre à son initiative dans le but de déclencher l’article 68 de la Constitution suite aux déclarations du chef de l’État dans l’affaire dite Benalla.
Bien que cette procédure ait peu de chance d’aboutir à la destitution effective du président, d’une part, et que vous fassiez partie de son groupe politique, d’autre part, je suis sûre que vous êtes en mesure d’estimer qu’une telle procédure aura le mérite de rappeler au président qu’une république parlementaire n’est pas une dictature, et que le respect des institutions et des règles s’imposent à lui également.
Le Parlement s’en ressortirait grandi et renforcé de ce coup de force, et gagnerait en respect, ce qui rendrait cette initiative salutaire à tous égards.
Je vous en remercie.
Cordialement.
Sylvie Buisson
Choisy-le-Roi
La réponse du député Mbaye :
Четверг, 26 июля 2018, 23:48 +02:00 от Jean François Mbaye <[email protected]>:
Madame BUISSON,
Je fais suite à votre mail me demandant de m’inscrire dans une action collective initiée par Mr François ASSELINEAU et visant à enclencher la procédure de destitution du Président de la République eu égard à l’article 68, et aux manquements du Chef de l’État dans l’affaire dite «Benalla»
J’aimerais, si vous le permettez, vous rappeler que mon engagement est basé sur la conviction que ce qui a longtemps éloigné la politique des citoyens depuis tant d’années était justement une forme de résignation devant une politique jamais exempte de reproches qu’elle ne manquait pas d’adresser aux autres.
A la lumière des révélations des vidéos de Monsieur BENALLA, tout le monde s’est accordé à dire que c’est choquant, et çà l’est.
Pour autant je ne peux pas souscrire, ni abonder dans le sens de celles et ceux qui estiment qu’une faute individuelle grave doit être un moyen d’atteindre nos INSTITUTIONS et le Président de la République.
Dans les arguments avancés par Mr ASSELINEAU et que vous semblez reprendre à votre compte, je n’ai pas l’impression qu’un manquement grave aux obligations de la Vème République ont été commis par le Président de la République, de sorte à déclencher les dispositions de l’article 68.
Je ne peux donc vous suivre dans cette préconisation, car j’entends comme tout le monde faire toute la lumière sur cette affaire, dans le respect des fondements de notre RÉPUBLIQUE.
Je vous prie de recevoir mes salutations distinguées.
Jean François MBAYE
Député du Val de Marne
Ma réponse de ce jour au message de l’autruche ; l’autruche est celui ou celle qui ne voit rien car il ou elle a la tête bien enfoncée dans un trou, ou qui vit dans son bocal tel un poisson rouge et qui n’a d’horizon que les limites de ce bocal.
Marine Le Pen a tout à fait raison quand elle parle d’éléments de langage dans son altercation avec le ministre Castaner. C’est bien cela. Ces gens ont pris l’habitude de formuler des phrases stylisées dont ils pensent qu’elles ne pourront que nous satisfaire ou nous embrouiller, et/ou nous lancer la poudre aux yeux… et ainsi, ils pensent se sortir d’affaire avec des pirouettes.
Ma réponse – qui sera probablement la dernière (en effet, que dire de plus ?) :
Четверг, 26 июля 2018, 23:48 +02:00 Sylvie Buisson <xxxxxx@xxxxx>:
Re: INITIATIVE DE DÉCLENCHEMENT DE L’ARTICLE 68 DE LA CONSTITUTION
Monsieur Mbaye,
Je vous remercie de votre prompte réponse.
Toutefois, une question me taraude : comment espérez-vous ou pensez-vous faire «toute la lumière sur cette affaire» quand la Commission d’Enquête de l’Assemblée nationale fait obstruction à l’émergence de la vérité en refusant d’interroger les acteurs susceptibles de fournir cette vérité au point de faire fuir l’opposition à l’origine de cette enquête ?
D’autre part, tout comme la Garde des Sceaux, vous mentionnez une «faute individuelle» s’agissant de monsieur Benalla, ce qui est un jugement définitif, alors que les enquêtes au Sénat et à l’Assemblée, ainsi que l’enquête judiciaire, n’ont encore abouti à aucune conclusion – laquelle pourrait faire la preuve d’un système parallèle et non pas d’une initiative personnelle. Je vous recommande donc la plus grande prudence dans votre appréhension de la situation.
J’ajoute que nos institutions n’ont pas eu besoin de monsieur Benalla pour les atteindre de façon aussi mortelle qu’elles le sont aujourd’hui : les présidents de la République successifs, particulièrement ces dernières décennies, les députés et sénateurs (largement dénoncés par un ancien de leurs collègues, monsieur PASCOT, pour leurs abus éhontés et autres crimes et délits récurrents), l’institution judiciaire qui est une véritable mafia maçonnique que personne ne peut honnêtement défendre, etc., la liste est longue, sont des exemples dont «notre République» (encore faudrait-il [re]définir qui est ce “nous” de “notre république”) pourrait bien se passer pour pouvoir fonctionner correctement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui… car si les institutions fonctionnaient comme elles le devraient, la France ne serait pas dans cet état moribond : 13 millions de pauvres alors que la classe gouvernante, financière et industrielle se GAVE quotidiennement ! Mais peut-être cela vous semble-t-il acceptable, voire normal…
À vous lire, que monsieur Macron ait délié la bourse publique pour arroser de façon indécente un de ces hommes de main ne figurant sur aucun organigramme officiel ne vous pose aucun problème d’atteinte aux institutions… Que vous faut-il ? Je vous fais remarquer qu’en Suède il aurait été destitué pour bien moins que cela. Nous ne sommes pas en Suède, je sais ; malheureusement pour nous !
Je vous souhaite une excellente journée.
Cordialement.
Sylvie Buisson
Choisy-le-Roi
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