DE LA SOBRIÉTÉ ET DE SES AVANTAGES POUR JOUIR D’UNE PARFAITE SANTÉ JUSQU’À UN ÂGE AVANCÉ

De la sobriété...

Notre santé est notre responsabilité personnelle (et/ou familiale) et notre domaine privé. Ce n’est qu’en cas d’échec de notre part à nous maintenir en bonne santé que les services dits de «santé publique» sont appelés à nous venir en aide. Ceux-ci n’ont aucune autorité à nous imposer quoi que ce soit dans ce domaine, comme dans d’autres, et surtout pas des vaccins et autres mixtures douteuses, toxiques et dangereuses. Notre consentement est requis pour toute offre émanant de ces services, comme pour d’autres services.

La nature nous a donné les moyens de rester sains de corps et d’esprit, et ces moyens comprennent le jeûne et la frugalité. Si la gourmandise est un péché capital, il y a une raison ! Cette raison n’est pas nécessairement d’ordre moral, elle est surtout pragmatique car s’empiffrer ne cause qu’une seule et unique condition : la maladie.

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Histoire de Luigi Cornaro et de son legs…

…à tous ceux qui veulent bien se donner la peine de le mettre en pratique afin de retrouver santé, lucidité, joie de vivre — et vivre longtemps !

Alvise (Luigi) Cornaro (1464-1566) était un noble vénitien qui vécut centenaire, après avoir frôlé la mort en raison des excès liés à sa vie bourgeoise. À l’époque de Luigi Cornaro, les idées relatives à la santé, la nutrition et la longévité étaient plutôt confuses [1] ; le mérite de Cornaro qui parvint à prolonger son existence en n’ayant recours qu’à des moyens inspirés par la Nature et à la Tempérance n’en est que d’autant plus grand.

Ce Vénitien, grâce à un régime des plus simples mais très rigoureux, de par l’exemplaire persévérance qu’il mit à le suivre, parvint à prolonger sa vie jusqu’à un âge très avancé [2], et, tout en recevant lui-même les bons fruits de son comportement, donna à la postérité un très instructif exemple. Jusque vers sa quarantième année, il avait mené une vie fort dissolue, ce qui le faisait constamment souffrir de coliques, de douleurs dans les membres et de fièvre. Pour finir, il était réduit à un tel délabrement de sa santé que les médecins assurèrent alors qu’il ne lui restait plus guère que deux mois à vivre. Ils avaient renoncé à lui prescrire des médicaments et le seul moyen qu’ils lui conseillaient encore était un sévère régime.

Il suivit ce conseil et, au bout de quelques jours, éprouva un peu d’amélioration. Un an après, non seulement il était complètement guéri mais, même, il se portait mieux qu’il ne s’était jamais porté. Il décida alors de réduire encore sa quantité de nourriture, et de ne consommer que la quantité d’aliments absolument indispensables pour subsister. Pendant soixante années il ne prit, chaque jour, que douze onces (384 grammes) d’aliments solides, et treize onces (428 grammes) de boissons.

Sain de corps et d’esprit

Luigi Cornaro fut ainsi un homme non seulement sain de corps mais aussi d’esprit, c’est-à-dire lucide. Guidé par une intuition saine et sûre, il avait fini par réaliser qu’il n’y a pas de santé possible sans un grand calme, une profonde paix et une parfaite sérénité de l’âme. Il disait:

«Je suis né fort bilieux et, par conséquent, fort prompt ; je m’emportais autrefois pour le moindre sujet, je brusquais tout le monde et j’étais si insupportable que beaucoup d’honnêtes gens évitaient de me fréquenter. Je m’aperçus du tort que je me faisais ; je connus que la colère est une véritable folie, qu’elle nous trouble le jugement, qu’elle nous emporte hors de nous-mêmes et que la seule différence entre un homme qu’elle possède et un fou furieux est que celui-ci a perdu l’esprit pour toujours, et que l’autre ne le perd que par intervalles. La vie sobre m’a guéri de cette frénésie ; par son secours je suis devenu si modéré et tellement maître de cette passion que l’on ne s’aperçoit plus qu’elle soit née avec moi.»

L’objection des bons viveurs

Cet alerte centenaire tient particulièrement à répondre à l’objection des viveurs et de toutes les personnes esclaves des jouissances matérielles, estimant qu’il vaut mieux vivre dix ans de moins que de se priver de ce qu’ils pensent être les seuls vrais biens terrestres.

Voici la réponse de Cornaro, laquelle n’a certes rien perdu de son actualité :

«Hélas ! Ils ne connaissent pas le prix de dix années d’une vie saine dans un âge où l’homme peut jouir de toute sa raison et profiter de toutes ses expériences, dans un âge où l’homme peut, par sa sagesse et par sa conduite, véritablement paraître homme, enfin dans un temps où il est en état de recueillir les fruits de ses études et de ses travaux. Pour ne parler que des sciences, il est certain que les meilleurs livres que nous avons ont été composés dans ces dix dernières années que les débauchés méprisent ; et que les esprits se perfectionnent à mesure que les corps vieillissent ; les sciences et les arts auraient beaucoup perdu, si tous les grands hommes avaient abrégé leurs jours de dix ans.»

Source de ce texte : bienrelax https://bienrelax.com/cornaro-secret-longevite/

Voici quelques ouvrages relatifs au témoignage de Luigi Cornaro ainsi que quelques conseils de vie saine et frugale :

  • L’Art de Vivre Longtemps en Parfaite Santé (édition de 1847)
  • La Sobriété : Conseils pour Vivre Longtemps (édition de 1891)
  • Conseils pour vivre longtemps (édition de 1783)
  • Le jeûne en naturopathie par P. Marchesseau
  • Le système de guérison du régime sans mucus par Arnold Ehret

NOTES :

1 C’est faux, la preuve : ses médecins lui ont donné les bons conseils pour rétablir sa santé et s’il s’est rétabli, c’est bien parce qu’il les a suivis. Je ne suis pas d’accord avec l’idée que les connaissance du passé auraient été moins bien et/ou moins sûres que celles du présent. Nous n’avons rien inventé ! Tout ce que nous faisons aujourd’hui avait cours dans les siècles passés, y compris l’aviation (VIMANAS védiques de l’Inde antique), les WC et le tout-à-l’égout (existaient dans la civilisation de Mohenjo-Daro, Inde antique), les bains (pas seulement turcs ou «romains», d’ailleurs, selon la Nouvelle Chronologie de Fomenko et Nosovski, l’Empire romain est une pure invention pour masquer la vraie civilisation qui a existé jusqu’à il y a 300 ans : l’Empire tartaro-mongol ou Grande Tartarie), l’eau courante (chez les Mayas ou Aztèques ?), et L’ÉNERGIE LIBRE (qui n’a pas été inventée / captée par le seul Tesla : l’électricité était connue et utilisée dans la Grande Tartarie avant le Déluge de boue (mudflood) qui y a mis fin (voir documents et vidéos à ce sujet), etc.

2 Il mourut à l’âge de 102 ans.

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